2) La Lusitanie du sud

Au matin du 9 mars, nous nous réveillons une heure trop tôt, ici le café da mas est servi à partir de 8h...9h en France.
Mais ça valait le coup d'attendre, la table d'hôte est pleine de méloko, du jambon jusqu'au gâteaux au miel, nous y faisons bombance.

Et hop, partis pour Faro rejoindre l'océan par les petites routes bucoliques. Vraiment à faire, c'est très beau. Par contre la côte est massacrée par les promoteurs qui construisent presque exclusivement pour nos amis anglais.....résultat, c'est moche et la vie est chère!!



 On visite un peu quand même en essayant avec ruse se pas prendre les voies rapides.
On trouvera par hasard un hôtel pas encore ouvert à Alcantarilha, mais le taulier parle un peu français et nous loue une chambre à 35 boules....mais y'a pas de chauffage.
Par contre un verger de petit orangers et clémentiniers  dont les fruits sont à tomber!


Lapin a choppé une myxomatose, ou plutôt la grippe lusitanienne qu'il essayera de soigner au nurophenaouch local.
Le lendemain matin on visite la région, les petites routes de l'arrière pays sont très belles et les paysages somptueux. Nous montons à Monchique, station balnéaire réputée située à 850 mètres d'altitude.


Mais lapin a une fièvre de malade, nous trouvons une Guest house à Vila do Bispo (non, pas celle du chanteur) malheureusement sans chauffage aussi, ce doit être une mode.
Après un nuit pas très réparatrice pour mon lapin car il faisait froid  dans la piaule nous allons quand même nous promener au bout du bout du portugal, et donc de l'europe, le Cabo do sao vicente,


à quelques centaines de mètres de là, des plages magnifiques, nous mangerons d'ailleurs au bord de celle de Zabial, une dorade excellente.


Puis nous montons voir le barrage de Bravura par une route encore une fois spéciale motard.


Encore une nuit à Vila do Bispo, cette fois on grelotte à deux. J'ai fini par chopper aussi la grippe.
Le 12 mars est une journée difficile, on visite un peu mais nous sommes très fébriles, le phare de Cabo sardao et ses falaises,


 il fait super beau et chaud mais au bout 80 km on cherche déjà une pension pour pouvoir dormir.


A 15h, c'est chose faite, une petite chambre avec jardinet et surtout clim réversible nous prenons la décision de rester dans ce village de Vila nova de Milfontes jusqu'à complet rétablissement.

1) Sur la route de la Lusitanie

Comme mon lapin et moi on n'aime pas faire comme les autres, nous décidons d'entrer au Portugal par le sud, et par les petites routes, mais le fun a un prix!!
En effet, le climat sur la traversée de l'espagne est surprenant....enfin surement parce que c'est nous qui y passons.


Accompagnés par GéGé, notre hôte à Argelès chez qui nous avons dégusté une ouillade préparée au toupi par Cricri, jusqu'aux portes de la catalogne,

Nous roulons au soleil jusqu'à Mequinenza à l'entrée de l'Aragon qui  est vraiment une très belle région. Nous la parcourons d'ailleur dès le lendemain en direction de Albacette, au coeur de la region de la mancha.

Mais avant d'arriver à Teruel (outils bien connu de nos amis portuguais) il nous faudra passer des cols à 1200 et 1400 mètres qui s'avèrent couverts de neige.

Bon, il faisait froid, mais la route est belle.
 

Le lendemain, plein d'espoir nous partons par 5 degrés pour l'Andalousie, mais voilà, contre toute attente nous nous trouvons pris dans une averse de neige à 900 mètres, non loin d'un col à 1100. Non contente de nous refroidir, en plus elle tient sur la route!!
 Moi qui voulais tester les diablo sur la pluie, ben c'est même fait sur la neige du coup. Nous trouvons refuge dans un hôtel restaurant le temps que la DIR du coin dégage la route. Apparemment ici la neige est assez rare, sur la déco de l'hôtel il apparait des posters de l'hôtel sous la neige il y a 5/6 ans...et il n'y en a pas plus qu'aujourd'hui. D'ailleurs, les ouvriers de la DIR prennent des photos avant de passer la lame!

Nous arrivons à repartir dans ce décor enneigé et nous nous les gèlerons velu. Une fois passé la neige, on ne savait  par ailleurs pas que les oliviers pouvaient être enneigés, nous ferons environ 100 km au milieu des oliviers, ici à perte de vue jusqu'à Ubeda.



Pour ce  quatrième jour nous sommes bien décidés à rallier le Portugal par le chemin des écoliers à travers des étendues d'orangers et clémentiniers, dépassant Cordoue et Séville par le nord, nous arrivons 

à Mina de Sao Domingos en fin d'après midi en trichant sur le décalage horaire. Nous y trouvons un gite très sympa qui nous servira un café da mas mémorable.



Voilà, nous allons pouvoir visiter la Lusitanie après 2016 km de liaison.