4) A bientôt la Lusitanie

Bon, ben c'est décidé, on rentre, y'a plus de 1800 km à faire pour retourner au clapier de mon lapin, on tente de les faire devant le front de pluie annoncé, qui va traverser la péninsule ibérique.
Le 17 mars, sous un ciel clair et par temps presque chaud nous sortons du Portugal par les p'tites routes, traversant un champs de moraines d'au moins 80 km, Nous attaquons les hauteurs en direction de Valladolid, nous faisons étape à Cabezuella del Valle, au pied des stations de ski.




18 mars, le temps n'est pas au beau, un peu frais même, genre 7/8 degrés.
Nous devons rejoindre impérativement Saragosse, car demain pluie, et de plus je dois changer mon pneu arrière qui est au bout du rouleau. Faisant le tour de Madrid, nous décrivons une courbe de 550 km pour y arriver, sous quelques gouttes, et mon pneu à la toile.





Nous trouvons un hôtel ou nous réfugier de la pluie, qui devient orage dès le soir.

19 mars, mission du jour, trouver un pneu pour mon k1200....ça devrait être simple, nous sommes dans une grande ville.
On a eu raison de s'y prendre tôt, c'est samedi saint et apparemment les officines ferment à 13h.
 A coup d'internet et de GPS nous trouvons, un centre Michelin énorme, qui ne fait pas les motos, puis un revendeur de motos ou trône entre autres marques diverses une voxane neuve, mais il ne fait pas les pneus en hiver. Il nous indique néanmoins un centre rody, genre speedy chez nous, qui fait les pneus motos; 1/2 h plus tard nous le trouvons, sous la pluie, avec mon pneu lisse, la conduite en ville est un régal, sur la porte une affichette, c'est fermé car samedi saint, génial, il y a une autre adresse, nous la trouvons, il est 11h30, tiens on étaient là hier soir en cherchant un hôtel!!
Un gars charmant nous explique qu'il n'a pas de pneus moto en stock et que tout va fermer à 13h (on le savait déjà); il prend le tel et appelle un autre centre (heureusement il y en a plusieurs) miracle, ils en ont un, et en plus du même modèle que moi.
Ya plus qu'à y aller, 35 minutes pour trouver, il était temps, il reste 45 minutes avant la fermeture, j'ai bien fait de changer mon pot, avec celui d'origine, il faut le démonter, avec celui du K 1300 R, ça passe à 5 mm près, on gagne 1/4 h, à 13h on rejoint l’hôtel dont on s'est éloigné d'au moins 25 bornes, c'est grand Saragosse!!
On va pouvoir repartir demain, ils annoncent des éclaircies; on arrose ça au pastis, mais gaffe en Espagne ils savent pas encore qu'il faut plus d'eau que de 51 dans le bol!


20 mars, journée simple, on roule en direction de la France, du coup on fait halte à la Jonquera, on a pas envie de rentrer, un peu d'espinguoin dans les portuguaises nous dépayse encore.
On y fait nos courses détaxées, y'a même une deuche aux couleur françaises.


21 mars, nous voilà de retour, une halte sur "ma plage la plus belle ", celle de Sète à Marseillan, une autre halte 5 bornes plus loin sur le port pour déguster des encornets et moules farcie avec rouille sétoise, et un p'tit vin gris délicieux des saintes maries....c'est chouette la France aussi.


Le soir au bout d'un périple de 4912 km, on est à Cereste, merde, il faut se remettre au taf, y'a encore une toiture a faire, mais c'est une autre histoire.......


3) Sur la route de Santarem

Oui, je sais, j'ai déjà donné ce titre a un article l'an passé, mais le parallèle était trop tentant.
Donc nous sommes restés à visiter Vila nova de Milfontes 48h en grande partie toutefois au fond du lit.


Mais c'est un village charmant et le gite était sympa, en plus sur la place du marché avec un bar restaurant très sympa lui aussi.




Au matin du 14 mars, nous nous décidons à monter vers Santarem, mais par étape, car pas encore en forme., nous ferons étape à Montemor o Novo, bourgade du centre du Portugal presque à hauteur de Lisbonne.
Ville un peu triste mais avec des ruine de château fort sur ses hauteurs comme beaucoup des ville de la péninsule ibérique.




Malheureusement la pension que nous trouvons est a peine salubre, le pire c'est que nous en trouverons une autre en cherchant a manger le soir, mais trop tard, on y prendra quand même le tidèj le lendemain, notre pension ne faisant même pas le café!

15 mars, nous montons jusque Santarem, atteint en début d'après midi sous la pluie, très jolie ville pleine d'églises et de monuments, nous y trouvons un hôtel pension, de toute beauté, au fond d'une ruelle, aménagée dans une ancienne caserne de pompiers. Nous y avons tout le confort, même un salon tv et ordi, une cuisine à dispo et même une terrasse située au premier étage, avec un puits.

Le soir nous visitons les urgences de Santarem, où lapin, vraiment pas encore en état, fera analyse de sang et radio de son poumon, il en sort avec des antibios, même si c'est pas automatique!
Notre hôtelier, super attentionné, nous y rejoint, inquiet que nous ne soyons pas rentrés à 22h, nous ramène en caisse après être passés à la pharmacie de garde. 

Le 16 mars, nous partons sur la côte pour une p'tite balade de 225 km jusque Peniche, petite ville fortifiée magnifique style Vauban.




Le soir, visite du centre de Santarem qui n'a vraiment rien a voir avec sa sœur brésilienne, puis resto classe conseillé par l’hôtelier.





Voilà, l'étape Santarem est terminée, un œil sur la météo nous indique que la pluie arrive sur le Portugal pour au moins 5 jours, rester ici a attendre des jours plus beaux implique que nous rentrions direct; nous décidons donc de rentrer par le centre de l’Espagne dès le lendemain.